La Musique de Vincent #1
Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel article : le premier numéro de la Musique de Vincent (eh ouais lui-même !).
Pour la présentation de cette série, c'est par ici.
Etant donné qu'il s'agit du premier numéro et qu'on est en janvier, j'ai décidé de vous présenter 3 articles qui étaient au pied de mon sapin pour Noël !
Alors sans plus attendre, rentrons dans le vif du sujet !
1. No Roots – Alice Merton (2017)
On commence avec le premier paquet (que j'ai d'ailleurs failli ne pas avoir car à ce jour, il n'est plus disponible à la vente sur Amazon) qui est la version vinyle de l'EP No Roots d'Alice Merton.
Sorti en Février 2017 (Octobre pour la version vinyle), ce premier EP de la très prometteuse artiste germano-britannique a fait sensation avec son premier titre éponyme. Composé de 4 pistes, l'EP qui n'était sorti originellement qu'en Allemagne sous le label1 d'Alice Merton (Paper Plane Records International) s'est très vite répandu en Europe, avec un succès notable.
L'EP a rencontré un tel engouement que le label a dû relancer une vague de repressage du CD étant donné la rupture de stock rapide.
Genre : Pop
Type d'article : EP
Supports disponibles : CD, Vinyle, Téléchargement, Streaming
Durée totale d'écoute : 0h15
Musique parfaite pour : Se reposer
- Pour ce qui est de mon avis sur l'objet :
Rien à dire de spécifique sur l'aspect matériel de l'objet. Le design est simple mais sympa, les matériaux de bonne qualité et l'impression de bonne résolution. Reste simplement à déplorer l'absence de pochette intérieure originale, avec les paroles par exemple. Celle présente est simplement blanche, en papier.
Par contre musicalement, il y en a des choses à dire ! En effet, Alice Merton allie un style minimaliste mais extrêmement efficace à une voix harmonieuse. L'orchestration est très épurée avec peu de parties harmoniques mais une ligne de basse très présente.
Au final, j'ai vraiment adoré même si je trouve que l'on reste un peu sur sa faim niveau quantité. Qui plus est, le premier titre énergique contraste de façon drastique avec le reste de l'EP. J'attends cependant vivement la suite qui s'annonce relativement prometteuse !
Lecture associée : No Roots – Alice Merton
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2. Dalida by Ibrahim Maalouf – Ibrahim Maalouf (2017)
Lorsque Barclay, label historique de Dalida, est venu trouver Ibrahim Maalouf pour qu'il réalise un album d'hommage à la chanteuse, ce dernier avait spontanément refusé, ne voulant pas rentrer dans cette "mode" regrétable des albums de reprises (Claude François, Renaud…).
Cependant, après une mûre réflexion, le trompettiste, qui avait toujours publié sous son label personnel, a recontacté Barclay en leur indiquant qu'il accepterait de revenir sur sa décision si il pouvait fixer ses conditions. Choix des artistes invités, arrangements réalisés par ses soins… il souhaitait élaborer cet hommage comme un de ses propres albums. Etant donné que je vous parle de cet album aujourd'hui, je vous laisse deviner quelle a été la réponse de Barclay.
A noter qu'il est disponible en 4 versions physiques (Vinyle, Vinyle transparent, Vinyle transparent dédicacé et CD).
Genre : Jazz
Type d'article : Album
Supports disponibles : CD, Vinyle, Téléchargement, Streaming
Durée totale d'écoute : 0h45
Musique parfaite pour : Servir de fond sonore à un apéritif dinatoire
- Pour ce qui est de mon avis sur l'objet :
Bon, à vrai dire, j'étais parti avec quelques a priori. Quand j'ai entendu que Maalouf se lançait dans les reprises, je me suis demandé si je n'allais pas prendre une corde et me la passer autour du cou. Cependant, j'ai eu l'occasion d'écouter son passage dans le Deli Express sur TSF Jazz il y a quelques semaines de ça et son interview a totalement chassé mes préjugés sur cet album.
Concernant l'aspect tout d'abord, c'est le point qui fut certainement la meilleure surprise. En effet, la personne me l'ayant offert a commandé la version dédicacée sur vinyle transparent 180G ; imaginez la surprise en l'ouvrant ! Cela dit, les finitions sont bonnes et on a même le droit au coupon de téléchargement au format numérique.
Pour ce qui est du contenu, encore une bonne surprise : Maalouf réinvente complètement Dalida avec, je dois le dire, un certain brio. On a l'impression de redécouvrir l'artiste et pas simplement d'entendre ses chansons de la bouche d'autres artistes. De plus, le côté jazzy et la sonorité orientale de Maalouf sont présents de façon réservée mais suffisante pour ne pas oublier à qui on a affaire. Après, il faut aimer Dalida ou simplement avoir envie de se faire surprendre.
Lecture associée : Paroles Paroles – Ibrahim Maalouf, -M- & Monica Bellucci
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3. Phil Collins – Phil Collins (1984)
Petite curiosité et surtout coup de coeur du jour : cette compilation des deux premiers albums solo de Phil Collins sortie en 1984… en Allemagne de l'Est !
Pour vous replacer un peu dans le contexte, à l'époque, l'Allemagne de l'Est (RDA) faisait partie de l'URSS. Une certaine censure était donc présente, y compris sur les sorties musicales qui étaient filtrées de façon drastique. Afin de quand-même donner accès aux citoyens à de la musique "de l'Ouest" mais également de réduire les coûts, l'unique producteur de musique autorisé en RDA, le VEB Deutsche Schallplatten, réalisait des compilations d'albums. C'est ainsi que cette compilation a vu le jour sous le label Amiga (label du VEB Deutsche Schallplatten spécialisé dans le style pop/rock).
Comme je l'ai donc dit, cette compilation comporte des titres de Face Value (1981) et Hello, I Must Be Going ! (1982), pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
Genre : Pop/Rock
Type d'article : Compilation
Supports disponibles : Vinyle, Cassette
Durée totale d'écoute : 0h45
Musique parfaite pour : Se reposer l'esprit
- Pour ce qui est de mon avis sur l'objet :
Je ne vais pas vous cacher que pour celui-ci j'ai un avis assez tranché étant donné que c'est un achat coup de coeur pour le côté collector de l'objet. Je vais cependant quand-même vous en parler un peu étant donné que cela reste un bel article.
A vrai dire, je suis vraiment agréablement surpris de la qualité du son et même de la finition de la pochette. En effet, pour un pressage RDA, je m'attendais à une qualité moindre et à des matériaux un peu cheap. Mais au final il n'en est rien et je suis vraiment très satisfait de cet achat.
Bon, il faut dire que l'on retrouve un peu le côté économique quand il s'agit du design simple et de la sous-pochette simpliste. De même, pas d'insert avec les paroles ou autre, mais bon, je pense qu'à l'époque ça devait déjà être exceptionnel de voir du Phil Collins traverser le rideau de fer. On ne va donc pas trop en demander et rester sur une bonne impression générale pour cet objet.
Si vous voulez écouter du Phil Collins sans pour autant acheter ce type d'ancienneté, je vous conseille de vous rediriger vers mon précédent article où j'ai pu parler de son dernier Best Of : The Singles 😉
Lecture associée : I Cannot Believe It's True – Phil Collins
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C'est tout pour ce premier review ! Et vous, qu'avez-vous eu à Noël ? N'hésitez pas à le partager dans les commentaires 😉
On se retrouve le 15 pour la deuxième Chronique Musicale.
D’ici-là, portez-vous bien !
Vincent