Humeur,  Tendance Chieuse

Ecrire. Exutoire ou confidence ?

J’écris depuis que je suis petite.

Journal intime oui mais j’ai mis du temps à me sentir à l’aise avec l’idée.
Non, en général, il s’agissait d’histoires, je me souviens de la première, je devais être au CM1 et elle est bourrée de fautes d’orthographe, et assez triste…

Et puis ce fût une histoire écrite avec mes deux amies de primaire, Anne et Garance, dont je n’ai plus de nouvelles aujourd’hui.

Ensuite vient le collège, avec les histoires sur les amoureux mais aussi les histoires illustrées avec mes amies de collège qui voulaient y figurer, ou encore avec mon frère qui m’aidait.

Enfin, au lycée j’ai commencé à partager un peu mes écrits sur facebook, mais très peu. Et souvent j’écrivais dans mon coin, des histoires de solitude très souvent, des appels à l’aide, sûrement.

La classe préparatoire m’a éloigné de l’écriture, et puis quand j’ai dû réapprendre à vivre sans travailler mes cours h24, peu à peu, j’ai recommencé à écrire, plus sous forme de lettres, ou dans des carnets entiers addressés à certaines personnes. L’écriture est devenu un exutoire.

 

On a commencé par me dire « Oh ça va tu n’es pas écrivain » face à ma première histoire, et puis maintenant, certains proches sont persuadés que je finirai par écrire un livre. C’est possible, on verra.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je me demande si l’écriture ne reflète pas notre vie quelque part, à chaque écrit une part de moi s’y pose. Colère, chagrin, amour, joie, l’encre s’emprunt de tout et c’est ainsi que chaque texte a sa propre beauté.

Voici comment je vois les choses aujourd’hui, mais finalement, est-ce que les émotions sont juste déposées sur le papier ou est-ce qu’on s’en débarrasse réellement une fois écrite ?

Parfois, écrire me permet de m’ouvrir plus facilement ensuite sur ce qui ne va pas, et d’autres fois cela m’a juste permis de tourner une page, laisser tomber et avancer.

Dans chaque histoire, une partie de moi s’y retrouve, d’extérieur on ne la voit pas forcément mais pourtant elle me sont évidente. Est-ce le cas de chaque auteur ? Laissent-ils tous une part d’eux dans leurs écrits ?
Cela me paraît alors si angoissant de les partager, et si ils ne plaisent pas ? Est-ce donc la partie d’eux qui ne plaît pas ?
Finalement, on s’en fiche un peu de plaire non ? Mais il s’agit quand même de notre être profond dans cet écrit..

Alors finalement, pourquoi écrit-on vraiment ?

Photo by Green Chameleon on Unsplash

Bisous,

Eva.

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